Travail : Entre souffrance et plaisir
A l'évidence, le travail contient les deux : Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front. c'est la damnation de la Génèse.(Genèse 3.16-18)
Pourtant aujourd'hui, le curseur déraille.. Ce curseur est placé désormais uniquement dans le domaine de l'émotion.. Serions-nous tous devenus émotionnellement instables ? Manquons-nous tous de cette maitrise de l'émotion inculquée par l'éducation, propre à notre développement d'adultes ? La généralisation du problème impose de repenser cette vision simplificatrice de la souffrance au travail trop souvent imputée à une pathologie mentale, une faille dans la structuration initiale qui rendrait inapte au travail...
Avant l'éruption fatale, si on reparlait plutot de l'organisation du travail. Là on revient dans les faits, dans le tangible, dans ce qui est accessible à l'action, à la modification, à la réflexion...
Est-ce si difficile de penser que lorsque le travail n'est pas correctement structuré, les cerveaux ne s'y retrouvent plus. Ne pouvant plus fonctionner rationnellement dans la recherche de solutions, ils patinent et déclenchent des balises d'alerte générant peurs... angoisses... stress..
ET si on s'occupait de l'organisation du travail...Tout simplement..