Pfff! Syndrome de la pensée globale
Qu'en dire...
Une des plus grandes arnaques au consensus s'est déroulée à l'Education Nationale. La plupart des enseignants connaissaient les dégats de la méthode globale. Non seulement sur l'orthographe mais sur la structuration du cerveau lui même, handicapant par là même les autres acquisitions de connaissances.
N'en doutez pas, nous sommes tous frappés...
L'absence de méthode de lecture entraine une stratification non structurée des acquis suivants, intégrés suivant la même absence de logique, en faisant davantage appel à l'association qu'à la logique, la décomposition ou l'analyse.
C'est très bien pour la créativité, la littérature, l'art...et même parfois les sciences sinon EINSTEIN..mais là il faut cumuler les structures..
Pour les leaders, dans l'entreprise, cette absence de structuration est une vraie aubaine. Compromis juridiques, comptables, techniques... Tout passe dans l'indifférence... Jusqu'au réveil : On ne savait pas...Ceux qui restent calés sur les exigences passent pour psychorigides...
ben voyons!
Le sytème poursuit sa route parce que l'ensemble des acteurs présuppose encore que les autres peuvent avoir la rigueur nécessaire à leur métier et aux risques qu'il fait courrir aux uns et aux autres. Jusqu'au jour où l'on découvre l'abime. A force de ficelles..Qui peut encore mettre à jour les grosses ficèles utilisées apr les métiers pour faire semblant, faire comme si, satisfaire les objectifs inatteignables autrement? Les aéroports s'écroulent, les avions tombent, les installations industrielles émettent d'énormes pollutions, les sources de radionucléides s'égarent dans la nature..AZF explose...
Et le syndrome du principe de précaution s'étale dans le même temps.
Cela conduit à une passivité générale. De moins en moins d'individus ont la force de reprendre l'analyse des faits, de les structurer, de remettre en question certaines étapes de la logique. Les situations sont considérées comme les phrases, en un bloc complet, qu'on accepte sans analyse parce que l'analyse et la structuration du monde imposent un exercice continu, permanent, fatiguant, sur lequel peuvent se batir les nouveaux savoirs.
Et moi et moi et moi...
La pensée se comporte alors comme les maisons sans fondations, sans vide sanitaire, construites sur du sable. C'est joli mais ça ne résiste pas aux agressions climatiques, sismiques ou autres.. Mais ce n'est pas dit dans le prospectus.
ET c'est ainsi qu'on a pris doucement l'habitude de ne plus penser...et d'accepter des situations et des compromis qui ne font pas grandir personne.
Et c'est ainsi que tout notre système de pensée est insidieusement devenu global ! Cela nous sauve et nous condamne à la fois.